Envie de revenir sur mes premiers jours.
Bouffées d'air.
J'y ai passé trois jours avant de venir ici a Betlehem.
Trois nuit a l'hôtel Hébron, à me sentir comme "à la maison" bien que je n'en ai pas de mienne. Trois jour nez au vent à admirer le ciel bleu, me régaler des sons, de ces mots qui chantent. Trois jours à me rendre compte que ça m'avais manqué : l'arabe, le zaartar, l'appel a la prière, les mômes qui courent et crient dans les ruelles de la vieille ville millénaire.
Trois jours à me demander où toute cette histoire a bien pu commencer.
Arrivée tard dans la nuit je m'étais dis que je dormirais dans l'aéroport de Tel Aviv mais une fois là impossible de résister à l'envie d'aller direct a Jérusalem. Impatience récompense puisque j'ai eu le bonheur de trouver les portes de l'hôtel s'ouvrir et à l'intérieur , comme un kinder, les copains !! Et ben là, jme suis dit que la vie était parfois franchement sympa... tellement fou d'être là, de voir des têtes amis alors que j'avais même pas prévenue..!
Pour une fois je me suis dit que j'étais exactement là où je devais être.
le toît de l'hotel Hébron |
Histoire de faire bien les chose je suis allé voir les lieux saints, c'est assez incroyable.
Al Aqsa, l'esplanade des mosquées, si belle.. du mal a croire que c'est dans cette quiétude qu'a commencé la 2nd intifada..
Le Saint sépulcre ou je me suis fait attraper le bras par un Russe qui m'a dit " Vas y met ta mains sur la pierre, après t'auras la main sainte!" en m'agitant ladite sainte main comme un illuminé... génial, enfin un sens a ma vie, ouf..
Le mur des lamentations, un peu trop touristique a mon goût mais impressionnant tout de même.
Me balader parmi les rues le temps de me sentir "d'attaque" pour continuer la route.
Parfois, croiser quelques groupes fleuves. Une fois, l'un de ces membres se retourne pour s'adresser à deux autres,visiblement restes en extase devant une authentique babiole -style vierge a l'enfant dans une boule neige( si,si il y en a)- et leur dit "Jean-pieerrreee, Jacqueeliinnee !! Traînez pas trop, on va encoorre les perdre!", sur le ton exacte de monsieur Garisson de South Park.. J'étais pliée de rire, la vieille ville doit regorger de vacanciers errant a la recherche de leurs guide..
Et puis le chemin de croix " Ici Jésus est tombé, là il s'est essuyé le visage, là il a demandé l'heure,ect.."
Je crois qu'il y a plusieurs façon de voir la religion et a Jérusalem on est plutôt du cote folklore. c'est drôle s'il on ne reste pas trop longtemps. Une sorte de parc d'attraction géant pour pèlerins.
Puis j'ai repris mon sac, trouvé un taxi pour aller passer le mur de l'apartheid et me rendre a ma destination finale : Bethléem.
Hallelujah ! Enfin à destination ! Paradoxalement, je me sens rassurée.(pourtant Jerusalem... c'est pas réputé pour être une petite ville pépère !)
RépondreSupprimerToi aussi tu nous manques...
Des photos, des photos !
Bravo valou !!! Quelle aventure ! de tout coeur avec toi !!!
RépondreSupprimerBisous
Lucie
contente que tu sois à Jerusalem, là bas tu vas rencontrer des gens sympas, , moi je pense y aller l'année prochaine avec M.T. dUPONT.
RépondreSupprimerNous t'"embrassons très très fort
je fais un voyage dans le blog de Valentine (je voudrais bien l'appeler Valou, mais on n'a pas le même capital d'affection), pas en pirate bleu, pas en corsaire arabe mais en explorateur dans une jungle sauvage. fantastiques ces bouts de phrases! songe-t-elle à rassembler tout cela dans des mémoires? un autre regard, le regard de Valentine, sur ces pays (Turquie, Chypre, Palestine...), ces pays où des explosions tic-tacquent plus vites que la trotteuse d'une montre. De la part de Tingayama Mawo du Togo
RépondreSupprimersalut Valou
RépondreSupprimerje suis enfin parvenue sur ce blog dont personne ne m'avait donné l'adresse (bouh) et que j'ai du pirater sauvagement après de vaines recherches sur google ! mais c'est bien sympa aussi de lire d'une traite ton périple; on dirait un début de roman... merci de partager avec nous ton aventure
Salut la belle,
RépondreSupprimerQue de souvenirs de cette terre sainte.
Merci de m'y renvoyer.
Le gout des falafels du quartier arabe de jérusalem,
Les rues étriquées des souks,
Ces touristes de tous horizons.
L'arrivé surprenante devant le mur des lamentations.
La première vision d'une femme de mon age armé d'une kalachnikov...
Et surtout, ce mélange de genre.
Ce paradoxe entre quartier de riche, ces hotels de luxe,aseptisé ;
ces quartier pop' et ces odeurs, ce rythme éfreiné.
Ces journées a 1000 a l'heure,
Toute les informations que le cerveau accumule à la seconde, cette chaleur,
Ces nuits ou le temps s'arrête, du toit en terrasse de l'hotel avec vue sur les lumières jaunes de l'alaxa.
Je me sens proche de toi, tu es là dans mon coeur et un peu dans mes tripes.
Je pense souvent a toi.
Profites et protège toi, le retour est une réalité a ne pas oublier.
Margot
Salut Valou, j'ai tout lu à mes parents et le premier commentaire que ma mère a fait c'est "tu lui ecriras que... elle me troue le cul." Ca m'a paru pas mal. Ici à Toulouse tout le monde suit le feuilleton de près, et c'est super la classe d'être ta cousine, y en a même qui disent qu'ils t'ont vu voler. C'est dire.
RépondreSupprimerPour le film du coup on veut bien s'en occuper avec Simon, on reparlera des droits plus tard...
En tous cas continue tes histoires, c'est agréable de savoir ou t'es, et comme c'est bien écrit et ben... C'est cool quoi.
Martin
Te jure que ton petit index au nez est super cool. J'adore ce regard je-m'en-fichiste, cette insolence rimbaldienne. Un petit panonceau pour ta route: offre ton coeur aux vents, cuirasse ton corps, à la douleur, aux regards austères des autres et à la faim enfin.
RépondreSupprimerque dire que nous sommes fier de notre petite reporter, Maéva et Jules n'arrêtent pas de nous dire qu'ils auraient dû prendre eux aussi leur sac, tu nous manques.
RépondreSupprimerWahou! Jésus a demandé l'heure! où es-tu allé chercher ça. je vais te le piquer pour une réplique théâtrale.
RépondreSupprimerOui, oui, bravo, ValenTINTINe, trouve tes solutions ad hoc ! Tu inventes quelque chose. Une autre forme d'information. Bon voilà. Ben c'est tout. Bisous, quoi.
RépondreSupprimerHa si, pour Jésus, je suis pas sûr pour l'heure parce qu'à l'époque les cadrans solaires, .... et il paraît qu'en -2(jours) il pleuvait. Mais bon, la véracité, après, enfin tu vois, c'est, ... Oui, bon. La seule chose qu'on sait c'est son nom de famille : Ralem.
(allez hop, au paradis des blagues, ..)
t'en as de la chance
RépondreSupprimerJe suis super content de toi valou tume manque trop j'aimerais etre avec toi ma grande soeur
RépondreSupprimeradorée, tu est la plus forte bisoux Jules.
Salut Valou quand je vois tous les messages que tes amis te laissent cela doit te rendre encore plus forte d'être soutenue et aimé.
Bon un grand merci pour ta lettre et le cadeau c'est un bien bel anniversaire que tu l'offres, être si loin de nous et si présente par tes attentions tu es très forte, j'avoue que cela m'a profondément touchée.Il faut que tu penses sérieusement un jour quand tu auras du temps à écrire, qui sait un film comme Martin te le dit mais un bouquin ce serai pas mal, non seulement tu nous fait vivre ton voyage a travers ton regard, nous ressentons tant d'émotions que l'on pourrait se croire avec toi, un petit bout de chacun que tu transporterais dans ton sac.
On t'aime, je t'aime très fort et encore un grand merci, salut ma belle prend soin de toi.
partir c 'est mourrir un peu.
RépondreSupprimerPas sur, c' est grandir beaucoup, pour nous parents, amis. Je suis scotché de te lire, de pouvoir, de ma petite tranquillité de mec qui est juste un peu installé, j ai dans la tête toutes les révolutions que je voulais mener, que j ai abandonné pour des paradis artificiels qui ont fait exploser ma vie, la tienne. Je suis émerveillé d'être acteur de ton origine de ta venue, quand je te lis, quelques larmes arrivent, comment l expliquer. Te dire l'amour que tes mots font surgir, comment te dire la magie de tes mots ! je t aime.... tu me manques... tu me remplis d amour, de vie. Je franchis le mur, il n'éxiste plus.
Merci, je taime ton père.